MAMADOU BA, PDT ODCAV SAINT-LOUIS « Le bilan est positif à plusieurs niveaux »

MAMADOU BA, PDT ODCAV SAINT-LOUIS

« Le bilan est positif à plusieurs niveaux »

 

L’ODCAV de Saint-Louis boucle ses activités ce samedi 25 janvier avec la finale de la Coupe du Maire entre Daradji  (Zone 4) et le tenant du titre, Mankoo (Zone 2). Son président, Mamadou Ba, tire ici le bilan de la saison qu’il juge satisfaisant. ENTRETIEN

 

Clôture de la saison avec la Coupe du Maire

« L’ODCAV de Saint-Louis a démarré ses activités le 15 aout dernier avec le championnat populaire pour se terminer le 30 novembre pour les phases finales de zones. Les compétitions départementales ont démarré le 4 décembre. Nous avons aussi couplé les finales zonales et les phases départementales pour gagner du temps. Toutes les zones ont eu à jouer leurs finales sans trop de difficultés. Cette année, les ASC ont montré de belles choses, avec un bon niveau de jeu qui a fait que, cette année, un seul des champions (Mankoo de la zone 2) de la précédente saison a réussi à conserver son titre. Cela montre qu’un bon travail est en train d’être fait au niveau des ASC. Au-delà des compétitions zonales et départementales, l’ODCAV a eu à organiser la Ligue des champions ; une trouvaille qui a connu beaucoup de succès. Toutes ces joutes se sont bien déroulées et nous comptons boucler la saison en beauté avec la finale de la coupe du Maire prévue ce samedi 25 janvier. »

 

Les infrastructures, contrainte majeure

 

« À Saint-Louis, la contrainte majeure demeure les infrastructures. Le département ne dispose que d’un stade fonctionnel, à savoir le Stade Me Babacar Sèye. Les huit zones de la commune de Saint-Louis, celles de la communauté rurale de Gandon et toutes les autres compétitions s’organisent dans ce stade. Avec un seul stade disponible, les conditions sont très difficiles. Malgré tout, nous avons réussi à relever le défi. Nous organisions cinq matchs par jour. Par  rapport au stade Me Babacar Sèye, nous déplorons l’état de l’éclairage qui est très défectueux. En début de saison, l’ODCAV a fait des efforts en relevant la grille de protection, en assurant le nettoyage à travers une journée d’investissement et en améliorant aussi l’éclairage qui n’était pas bon. Mais, au fil des compétitions, nous avons vu que les choses se sont dégradées et aucun effort n’a été fait par la direction du stade. Cela est vraiment malheureux. D’ailleurs, lors de la finale départementale, le parrain, Alioune Badara Diop, nous avait beaucoup aidés en nous offrant des lampes pour l’amélioration de l’éclairage. Cela nous avait permis de vivre une belle fête. Aujourd’hui, nous avons laissé le stade dans des conditions assez acceptables, mais nous ne sommes pas sûrs qu’au de juillet prochain nous allons le retrouver dans le même état. »

 

Amélioration des finances

« Nous avons essayé d’améliorer les finances de l’ODCAV. Déjà, nous avions travaillé sur des projets que nous avons déposés au ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et la Promotion de valeurs civiques. En retour, le ministre a eu à octroyer à l’ODCAV de Saint-Louis la somme de 5 millions de francs CFA. Et aussi par rapport aux entrées de zones et celles liées aux démissions, nous avons tant bien que mal pu apporter notre soutien aux différentes ASC qui ont participé aux phases régionales et nationales. Nous avons aussi apporté notre soutien aux zones dans l’organisation de leurs finales respectives en leur octroyant une subvention de 100.000 francs CFA. Les vétérans aussi ont eu droit à un appui pour le transport lors de leurs compétitions. Par ailleurs, pour la finale de l’ODCAV de Saint-Louis, grâce à l’appui de notre parrain Alioune Badara Diop, DG de l’ONAS, nous avons pu donner aux équipes finalistes la somme de 700.000 francs CFA. La somme de 300.000 francs CFA a été donnée aux demi-finalistes et 200.000 aux quarts de finalistes. Pour les cadets aussi, nous avons donné 350.000 FCFA aux finalistes, 200.000 aux demi-finalistes et 100.000 aux quarts de finalistes. La culture aussi n’a pas été en reste. Ainsi, la troupe lauréate s’est retrouvée avec une prime de 250.000 francs CFA et la troupe classée 2e a eu droit à 150.000 francs CFA. C’est dire donc que tout l’argent amassé durant les compétitions, nous avons essayé tant bien que mal de le faire retourner aux ASC. C’est cela notre credo »

 

Des innovations de taille

« À l’ODCAV de Saint-Louis, nous avons voulu faire autre chose par rapport à ce qui se faisait. D’abord, faire des actions citoyennes. Car, nous pensons que le navétane, ce n’est pas seulement le sport et la culture. Il faut aller aussi vers des actions citoyennes et même investir le volet socio-économique. Nous avons déjà commencé à former nos membres et nos sociétaires dans l’environnement, la santé entre autres. Par l’entremise du ministre de la Jeunesse, nous avons réhabilité le siège de l’ODCAV dont l’équipement suivra sous peu. Cela nous permettra de poursuivre nos activités au-delà de la période du navétane. L’organisation de la Ligue des champions aussi a été une belle innovation et aussi le journal « la Gazette de l’ODCAV » que nous avons créé cette année et qui a eu à montrer toutes les activités de l’ODCAV de Saint-Louis. »